Comment le stoïcisme nous rend plus heureux

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Aujourd’hui, on se retrouve pour l’épisode 25 et on va parler de stoïcisme.

Citation du jour

«  Il y a des choses qui dépendent de nous et d’autres qui ne dépendent pas de nous. »

Epictète

Epictète ou Epictetus, dont le mot en grec ancien Epíktêtos signifie « l’homme acheté » ou « le serviteur » a vécu dans la deuxième moitié du premier siècle et le premier quart du deuxième siècle. Après la mort d’Épaphrodite qui l’avait acheté mais qui lui avait permis de s’initier au stoïcisme, Epictète à consacrer sa vie à la pratique et l’enseignement de la philosophie stoïcienne.

Le stoïcisme vit encore aujourd’hui parce que c’est une philosophie universelle qui peut être adoptée par n’importe qui, n’importe où et peu importe son histoire, afin de devenir une personne plus épanouie et moins stressée.

Elle repose sur une idée simple mais puissante : le but de la vie est, comme l’a formulé Zénon, de  « vivre en communion avec la nature. »

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Histoire du jour

Près d’un siècle après la mort de Socrate, un jeune marchand de Kition -une ville que nous connaissons aujourd’hui sous le nom de Larnaca sur l’île de Chypre- s’occupait des affaires de son père avec un bateau chargé de teinture pourpre. Pris dans une tempête près d’Athènes, il dut faire réparer son navire. Ayant du temps libre, il s’arrêta dans une librairie et prit un livre sur la vie de Socrate. Impressionné par sa lecture, il demanda au libraire s’il y avait encore des compagnons comme Socrate vivant à Athènes. À ce moment-là, le destin aidant, Cratès le Cynique passa par là et le libraire lui suggéra de le suivre.

Cratès, surnommé « le Bon Génie » à Athènes, était l’un des enseignants et des personnalités les plus populaires de son époque. On disait de lui qu’il vivait chaque jour comme s’il était en vacances. Il était le troisième descendant de Socrate. Les Cyniques, dont le nom grec signifie « chiens », renonçaient à tous les biens matériels et vivaient dans les rues, poursuivant la vertu avec un esprit singulier.

Le destin de Zénon, le jeune marchand, changea

Zénon ne retourna jamais à l’entreprise familiale. Il vécut à Athènes toute sa vie. Il étudia ensuite à l’Académie de Platon. Platon était bien sûr mort, et Polémon dirigeait l’Académie à l’époque. Vers 300 avant J.-C., Zénon termina ses études et se rendit au marché central d’Athènes pour discuter de sa philosophie avec quiconque passait par là. Il se tenait sur un portique connu sous le nom de Stoa Poikilé, le portique peint, une longue colonnade faisant face au marché. On l’appelait ainsi à cause des peintures murales représentant des scènes réelles et mythologiques de l’histoire athénienne, dont la bataille de Marathon. Ses disciples furent connus à Athènes sous le nom d’« Hommes de la Stoa » ou Stoïciens.

Zénon enseignait un système de pensée unifié en trois parties :

• la philosophie naturelle (ce que nous appelons aujourd’hui la physique),
• la logique
• et l’éthique.

Il intégrait une compréhension de la relation de l’homme à l’univers (physique) découlant d’une méthode rigoureuse et précise de raisonnement et de rhétorique (logique) pour établir des principes de conduite de vie (éthique). Contrairement aux étudiants aristocratiques de l’Académie, la Stoa, fidèle aux racines cyniques de son fondateur, ne refusait jamais d’étudiant.

Recommandation de livre

Les Méditations de Marcus Aurelius.

Marc Aurèle ou Marcus Aurelius est né en l’an 121 et il est mort en 180. Il est le dernier grand empereur de la Rome antique et serait le premier à attribuer sa grandeur au stoïcisme. Après sa mort, l’empire entra dans un long déclin dont il ne s’est jamais remis.

« Jetez tout pour garder ceci : on ne vit que dans le présent, qui est un point indivisible. Tout le reste de la vie n’est que passé ou futur. Le temps où chacun vit est court, et le coin de terre où l’on vit est minuscule. La plus longue gloire posthume est brève, et même celle-ci ne se perpétue que par la succession d’êtres humains misérables qui mourront eux-mêmes très vite, sans même se connaître eux-mêmes, et encore moins celui qui est mort il y a longtemps. »

Challenge du jour

Selon les stoïciens, les principes de leur philosophie ne sont pas des concepts abstraits voués à être discutés une éternité. Ils doivent être appliqués aux situations concrètes de notre quotidien.

Faites une visualisation négative et transformez-la en quelque chose de positif.

Cet exercice repose sur l’importance de se souvenir que toutes les personnes, les lieux et les choses que nous aimons peuvent nous être enlevés à n’importe quel moment. Rien n’est permanent. Le cycle de la vie est le même pour tous : on naît, on vit puis on disparaît.

En se préparant à de telles éventualités, les stoïciens nous font comprendre combien nous sommes chanceux de vivre chaque moment et ils nous aident à les apprécier pleinement.

• Visualisez-vous perdre les personnes ou les choses que vous aimez le plus dans votre vie.

Ces événements arrivent à tout le monde. Être préparé de cette façon adoucit la puissance du choc de la perte de ce que nous aimons le plus. Mais surtout, cela nous aide à nous souvenir de la chance que nous avons de pouvoir leur parler et d’être en leur présence pendant qu’elles sont encore avec nous.

• A présent, souriez et ressentez la chance que vous avez.
• Prenez le temps d’envoyer un message d’amour, de gratitude ou de remerciement. Cela vous fera beaucoup de bien, autant à cette personne importante pour vous qu’à vous-même.

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Chanson du jour

La musique du jour est Living the moment de Jason Mraz.

🎧 La chanson est disponible sur la Playlist du Podcast.

Conclusion

Comme le dit Erik Wiegardt, « N’attendez plus pour devenir un philosophe. Faites-le simplement. C’est votre droit de naissance, et la Nature vous a montré le chemin. »

Aujourd’hui, c’est si facile de se concentrer sur ce que nous n’avons pas. Prenez le temps d’apprécier la chance que vous avez.

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